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BST no A02/2010

« Voler par mauvais temps, c'est mettre des vies en péril », avertit le BST

Gatineau (Québec) le 22 septembre 2010 – Le BST avertit aujourd'hui la communauté aéronautique que les vols effectués dans des conditions de faible visibilité font beaucoup trop de victimes au Canada.

Dans son rapport final (A08P0353) sur un accident survenu en 2008 sur l'île Thormanby (Colombie-Britannique) qui a coûté la vie à 7 personnes, le BST précise que la visibilité au moment du vol était probablement inférieure aux minimums météorologiques établis pour les vols selon les règles de vol à vue (VFR) et que le pilote n'a vu l'île que quelques secondes avant l'impact.

Selon Bill Yearwood, du BST, « il faut parfois apprendre et apprendre encore de certaines leçons aussi dures que celle-ci. »

Toujours d'après M. Yearwood, « Selon les règles de vol a vue, les pilotes doivent être en mesure de voir le sol sous eux et devant eux en tout temps. Il est presque impossible d'éviter les obstacles et le relief ascendant lorsque le plafond est bas, que la visibilité est mauvaise et que l'on se déplace à deux fois la vitesse permise sur les grandes routes. »

Les accidents causés par une collision avec le relief ou l'eau sans perte de maîtrise sont parmi les accidents aéronautiques les plus meurtriers. Ils ne représentent que 5 pour cent des accidents, mais causent 25 pour cent des décès au Canada. Les risques sont encore plus grands lorsque les aéronefs se retrouvent en terrain montagneux par mauvais temps. C'est pour cette raison que les collisions avec le relief ou l'eau font partie des neuf risques les plus importants pour la sécurité sur la Liste de surveillance hautement publicisée du BST.

M. Yearwood souligne que « la compétition est féroce et qu'il arrive que les clients insistent auprès des entreprises pour se rendre à destination. Les entreprises et les pilotes se devront de prendre de meilleures décisions afin de prévenir ce type d'accidents. »

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