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Communiqués

BST no A04/2011

« Il faut en faire plus pour rendre les hélicoptères plus sécuritaires » selon le BST

Gatineau (Québec), le 23 juin 2011 - Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a évalué les réponses données aux quatre recommandations issues de son enquête sur l'écrasement de l'hélicoptère Sikorsky S-92A, et leur a accordé une cote d'intention satisfaisante.

En ce qui concerne la certification de futurs hélicoptères, la Federal Aviation Administration (FAA), Transports Canada (TC) et l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) se sont accordés pour revoir les règlements de certification. « Mais il faudra plus que des promesses pour régler les problèmes de sécurité que nous avons relevés, » déclare la présidente du BST, Wendy Tadros. « Il faut prendre des engagements fermes et des mesures concrètes pour rendre ces appareils plus sécuritaires. »

Tadros est formelle : « Au nom de tous ceux et celles qui dépendent de ces appareils aujourd'hui et à l'avenir, le BST doit recevoir l'engagement ferme que tous seront en mesure de voler durant au moins 30 minutes après une perte importante d'huile dans la boîte de transmission principale. »

Si la cause principale de l'écrasement au large des côtes de Terre-Neuve a été réglée par le remplacement des goujons en titane, les S-92A d'aujourd'hui peuvent seulement voler durant environ 11 minutes dans le cas d'une éventuelle perte totale d'huile. « C'est pourquoi le Bureau demande à la FAA de fournir rapidement des éclaircissements quant à son intention d'exiger que la boîte de transmission principale du S-92A soit améliorée » ajoute Tadros.

Au sujet des mesures pour améliorer la survie, TC a déclaré qu'il comptait mettre sur pied un groupe de discussion rassemblant des intervenants de l'industrie aéronautique afin d'évaluer les deux dernières recommandations du BST. « Il s'agit d'un premier pas dans la bonne direction, » dit Tadros. « Au bout du compte, les Canadiennes et les Canadiens doivent savoir que les hélicoptères ne survoleront pas des mers qui sont trop fortes pour les capacités du dispositif de flottaison d'urgence. De plus, tous ceux qui voyagent en haute mer seront désormais munis d'un dispositif respiratoire submersible de secours. »

Tadros conclut ainsi : « Au cours des 6 mois à venir, le BST suivra de près les organismes de réglementation pour veiller à ce qu'ils tiennent leurs promesses. Nous nous attendons qu'ils prennent des engagements fermes et qu'ils ébauchent des plans pour que ces questions de sécurité essentielles soient abordées de front. »

De nombreux documents de référence se trouvent sur le site du BST, y compris un guide sur les critères d'évaluation du BST, les recommandations complètes, les réponses du ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités et celle de la Federal Aviation Administration ainsi que l'évaluation par le BST de ces réponses ; consultez ce site.

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